n. Lavande et lavandin

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Fleur provençale, la lavande sauvage est cueillie et utilisée depuis plus d’un siècle, tant pour l’extrac­tion d’essences destinées à la parfumerie que pour la confection de sachets qui, dans les armoires de nos grand-mères, tenaient avec tendresse le rôle dévolu depuis à la naphtaline.

Présente sur la plupart des versants et plateaux situés au-dessus de 700 m, elle est cultivée depuis une cinquantaine d’année. Il en existe trois varié­tés, la lavande vraie, la stoechade et l’aspic. La cueillette doit de faire dans un délai très court, les essences s’évaporent lorsque le fleur se fane. C’est pourquoi les agronomes ont mis au point un hybride d’aspic et de lavande vraie, le lavandin, qui présente le double avantage d’une production bien supérieure et d’une conservation plus tardive des essences. Malheureusement, ni l’œil – la cou­leur du lavandin est plus banale – ni le nez – son essence, plus terne et pointue, est utilisée dans l’industrie – n’y trouvent leur compte.

Il n’empêche que la culture de la lavande vraie continue de constituer un des revenus estimables de la Moyenne-Provence et que la vision mauve des champs de lavande en fleurs, au début de l’été, est la plus belle qui se puisse imaginer.

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