c. Les grands reliefs de l’ère tertiaire

 

008 Dentelles SCAN0173~1

L’ère tertiaire est marquée par une double muta­tion du vieux socle hercynien formant continent des Pyrénées à la Sardaigne: soulèvement d’abord, affaissement ensuite. Ce double mouvement con­ditionne l’ensemble du relief provençal. Lors du soulèvement par les plissements, déchirures, che­vauchements qui affectent la couche sédimentaire souple recouvrant ce socle. Lors de l’affaissement par de nouvelles cassures et, surtout, par l’inver­sion du réseau hydrographique qui, coulant jus­que-là, en direction du nord, se réoriente au sud vers la Méditerranée, qui s’est formé à l’emplace­ment du vieux socle hercynien effondré.

Les reliefs définitifs se mettent en place (Lure, Ventoux, Lubéron, Alpilles) tandis que, malgré le refroidissement général de la fin du secondaire, le climat reste plus que tempéré (22° de moyenne, ont estimé des spécialistes). Les oiseaux, apparus sur terre au milieu du secondaire, ne commen­cent à peupler la Provence qu’au début du ter­tiaire. Ils sont bientôt rejoints par de nombreuses variétés d’insectes butineurs, profitant de la proli­fération de plantes à fleurs, ainsi que par des igua­nes, caméléons, serpents, et par un très grands nombre de mammifères, toute cette faune occu­pant en quelque sorte le terrain laissé vacant par la disparition des dinosaures.

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