Easyjet, bétaillère et tiroir-caisse

Publié le 19/02/2013 par alexadmin

Easyjet a peut-être atteint le seuil où, malgré des prix apparemment attractifs, les passagers vont progressivement revenir à des compagnies traditionnelles.

Dans le cas de notre dernier vol (Nice / Genève / 18.2.2013), le bagage de cabine, pourtant très petit, a été envoyé en soute malgré le fait qu’il contenait des médicaments et des objets fragiles. Pas eu le temps de l’assurer avec un cadenas. La préposée à l’embarquement a même annoncé « Le vol est fermé » pour nous obliger à accepter immédiatement cet ukase.

Aucune compensation n’a été offerte pour ce traitement (un simple café à bord aurait permis d’atténuer l’exaspération). Bien au contraire, prenant place parmi les derniers, nous nous sommes installés dans une rangée vide (et destinée à le rester puisque les portes venaient d’être fermées). Une hôtesse (chef de cabine cambodgienne?) est venue nous déloger sur un ton qui rappelait un peu l’histoire récente de son pays. Seule possibilité pour rester à cette place: payer 17 CHF (ou euros, je n’ai pas bien compris)par personne. Nous avons évidemment refusé.

Easyjet, que j’ai beaucoup privilégiée par le passé, ne fera plus partie de mes compagnies amies. Elle est devenue un désagréable mélange de bétaillère et de tiroir-caisse.

PS: Il restait beaucoup de place dans les casiers au-dessus des passagers. Rétrospectivement, rien ne justifiait la saisie du léger bagage à main, qui n’a pas été restitué à la sortie de l’avion mais sur le tapis roulant des bagages plus lourds, au risque de déprédations.

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