Il était une fois l’Orient Express

SNCF IMA 5

A Paris, devant l’Institut du monde arabe sont exposées bien en évidence une antique locomotive à vapeur et cinq voitures bleu nuit à liseré d’or ayant appartenu à la Compagnie Internationale des Wagons-Lits, le mythique Orient Express. Le public fait la file pour les visiter de bout en bout. Chaque cabine rappelle un passager célèbre ou évoque le roman d’Agatha Christie, le film de James Bond. Au wagon restaurant ou dans le salon boudoir trônent, serties de marqueterie,  les pâtes de verre de Lalique. Il ne manque que l’authentique bruit du train, mal reconstitué par un scabreux haut-parleur. Le soir, quelques dizaines de clients prennent place pour un repas dont on dit grand bien. Quant aux visiteurs, après avoir défilé à la queue leu-leu dans les couloirs du train, ils gagnent  la belle exposition proposée dans le sous-sol de l’Institut, émouvante reconstitution d’un temps où l’Orient, grâce à l’exemple de l’Américain Pullmann et à la ténacité du belge Nagelmackers, s’est soudain trouvé à un jet de pierre de l’Occident. En 1863, l’Orient Express relia Paris à Istanbul – qui se nommait encore Constantinople – en mis d’une semaine. Quelques années plus tard, il établirait un incroyable recors, 67 heures.

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