08. De Marseille à la Côte d’Azur

 

Il a été peu question, jusqu’ici, de la Méditerranée. Ce n’est pas un hasard. Car la mer du milieu, si elle conditionne largement le climat de toute la Provence, si elle fut l’un des axes d’invasions et d’échanges, a peu d’influence sur les Provençaux, qui préfèrent généralement les difficultés de la terre à l’attrait du grand large.

Il va de soi, pourtant, que le littoral fait exception à cette règle. Deux raisons, distinctes et antinomi­ques, suscitent l’intérêt de l’homme pour la mer. A l’ouest, dans une zone proche de l’axe rhoda­nien, commerce et industrie font vivre le Grand-Marseille, Fos compris. A l’est, c’est le tourisme qui, après avoir été élitaire sur la Côte d’Azur, a fini par créer, de Cassis à Menton, un étroit ruban où s’entassent résidences secondaires, hôtels, campings, plages et parasols. Même les falaises plongeant dans la mer n’ont pas toujours réussi à décourager l’avidité des touristes ni la rapacité des promoteurs.

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