03 Bucarest d’hier et d’aujourd’hui

 

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« Ici, il y a plus de méandres que d’équerres »[1]. Ce qui vaut pour l’histoire de la Roumanie vaut aussi pour sa capitale. Bucarest est une ville grise et sale, apparemment sans âme, loin du luxe de Vienne, du flamboiement de Budapest, du charme de Prague. Rien d’ailleurs ne la prédisposait à devenir un jour capitale. D’autres villes avant elle ont tenu ce rôle et, même plus petites, elles rayonnent encore d’éclats d’histoire qui semblent faire défaut à Bucarest. Pourtant, malgré la monotonie des avenues sans fin, le ferraillement des tramways sans âge, la succession des immeubles sans grâce, l’enchevêtrement des trottoirs sans entretien et l’arrogance d’un palais sans vergogne, il s’en dégage parfois, à l’improviste, un parfum de tendresse et d’émotion.

Il ne faut pas être pressé pour découvrir Bucarest. C’est pourtant un homme pressé, Paul Morand, qui en a donné les plus fidèles et les plus fines descriptions.

« Aux heures les plus chaudes, les maisons déroulent leurs jalousies de bois et meurent écrasées par le sommeil. Mais après la lourde sieste, les gens se poursuivent l’un l’autre dans la grand’rue de ce village, dans la Calea Victoriei. Des grappes d’hommes seuls, dont les épouses sont parties pour Sinaïa et que le parfum des seringas rend fous, suivent les femmes aux seins droits, mi-nues dans leurs robes imprimées. Les adolescents du Lido ou du Strand se jugent et s’évaluent sous une lumière implacable, véritable magnésium so­laire. Les autos vont et viennent ou, comme diraient les Italiens, « font corso » jusqu’au champ d’aviation et jusqu’à la forêt voisine, jusqu’aux eaux lourdes du lac de Baneasa où descendent les premières lumières. L’odeur des grillades en plein vent excite l’estomac fatigué, stimule le foie assoupi. A une seule broche, dix poulets tournent, dorés par le beurre et par la poussière. Dans des glacières hautes comme des armoires, on choisit sa viande, son poisson, depuis la carpe rose et or jusqu’aux sterlets énormes qui saignent vermeil à travers leur chair de marbre tandis que tombe l’ombre propice. Les tziganes ver­dâtres, aux yeux révulsés, vous « jouent à l’oreille » du violon, suivant l’expression rou­maine. On se les dispute, chacun exige son air favori, et les rixes commencent; querelles sans gravité, car le Roumain est pacifique; on rit, on fait connaissance, les classes se mêlent; on court au téléphone réveiller les amis endormis et leur enjoindre d’avoir à préparer le café au lait pour vingt personnes. »[2]

Ces lignes datent de l’entre-deux-guerres, lorsque Bucarest arborait fièrement le surnom de « Petit Paris ». Le terme était sans nul doute usurpé, ou du moins excessif. La Roumanie n’avait enfin été réunie que quelques lustres auparavant, le 1er décembre 1918 mais, malgré les lendemains de crise économique tardivement répercutée en Roumanie, c’est cette période que les Roumains nostalgiques ont idéalisée comme leur âge d’or. Ce fut aussi, pour eux, la dernière époque de relatif bonheur puisqu’à la guerre imminente succéderaient plus de quarante années de communisme pur et dur.

Au XIVème siècle, quelques maigres collines émergent d’une plaine désespérément étale, à proximité d’une forêt que les Turcs nomment Deli Orman, la Forêt Folle, et les Slaves Vlasia, la Forêt des Valaques. Trois rivières musardent entre Carpates et Danube, nourries par les ruisseaux de montagne et alanguies par les touffeurs de la plaine, la Prahova, la Ialomita et la Dimbovita. C’est au bord de cette dernière, alors parsemée de joncs et de roseaux, que le bourg se développe grâce au prince valaque Vlaicu Voda, qui y installe la Cour Princière (Curtea Veche). Officiellement, le nom de Bucarest n’apparaît pourtant qu’en 1459 sur un acte signé par… Vlad l’Empaleur, plus connu sous le nom de Dracula !

Bucarest se trouve opportunément sur la route commerciale reliant l’Empire Ottoman à La Transylvanie. Elle sert désormais de relais aux voyageurs et aux escouades militaires mais les chemins sont dangereux et la plaine propice aux attaques des bandits de grands chemins. Aussi la Cour se replie-t-elle fréquemment dans une cité plus sûre, Tirgoviste. Elle ne reviendra définitivement à Bucarest qu’au XVIème siècle.

Entre-temps, la bourgade s’est transformée en un immense marché permanent installé autour de la Cour Princière, tandis  que des foires régulières voient converger jusqu’aux faubourgs petits agriculteurs et marchands de bétail. Les artisans ouvrent ateliers et échoppes.

La tradition et l’urgence poussent à construire en bois. Revers de la médaille, la ville brûle entièrement en 1596. L’incendiaire se nomme Sinan Pacha, aventurier d’origine albanaise, nommé grand vizir de Constantinople, immensément enrichi par ses incursions en Egypte et en Tunisie, en Georgie, en Hongrie et finalement en Valachie. A lui seul, cet épisode résume tout un pan de l’Histoire de la Roumanie, consciencieusement pillée et anéantie dans les siècles passés sous la domination ottomane.

Mais Bucarest renaît de ses cendres dès le siècle suivant. On construit alors en priorité des églises et des auberges… comme aujourd’hui. Ces auberges ont tout du château fort. Fermées sur trois côtés, elles s’ouvrent sur le quatrième grâce à un impressionnant vantail de bois, qu’on boucle par sécurité dès les premières  heures de la nuit. Au plein centre de la ville ancienne, il en reste aujourd’hui un splendide exemple, « Hanul Manuc », où on mange hélas fort mal mais où la mémoire conserve ce qui en faisait le charme si particulier : 107 cellules quasi monacales aux deux étages, adossées au mur d’enceinte et donnant par de longues coursives de bois sur la large cour marquée de deux arbres ombrageant la cour pavée ; 23 boutiques d’artisans ; deux salons de luxe et un bistrot populaire ; une petite basse-cour et quelques porcs, histoire de rassasier les voyageurs encore poussiéreux ; sans oublier le puits et une cave fortifiée capable de soutenir un siège. Du XVIIe au XXe siècles, les auberges bucarestoises étaient à la vie de la cité ce que sont aujourd’hui les centres commerciaux. En plus drôle, plus animé, plus chatoyant et plus humain.

Les foires étaient nombreuses. La plus célèbre, qui a perduré jusqu’au milieu de XXe siècle, fut sans conteste la foire des Aïeux (Mosi) instaurée à l’époque du prince Mathieu Basarab , dans les années 1650. Il s’agissait initialement d’une fête dédiée aux mânes de ancêtres, occasion de nourrir en leur honneur les grappes de miséreux accourus pour l’occasion. Mais la fête s’est rapidement muée en foire. Paul Morand – encore lui – en donne une description particulièrement savoureuse[3] :

Les charrettes à boeufs accrochaient les belles victorias pleines, le jour, d’enfants étagés sur les capotes et, le soir, de jeunes ménages entassés en bandes. Les équipages des riches et les attelages des paysans soulevaient de grands tourbillons blancs. On n’eût pas plus quitté sa voiture qu’on ne descendrait de bateau en pleine mer ; les chevaux avançaient au pas parmi les rangées d’auvents dont les marchandises, empilées sur le dos, les épaules, les bras des vendeurs, venaient s’offrir à la clientèle dans une cacophonie de cris. Le parfum sucré des monticules de pains d’épices vendus par les Lipovans, les pê­cheurs barbus du Danube, l’odeur de graisse brûlée des saucisses, le frottement doux des poteries enfilées en sautoirs autour des torses, le choc des pincettes sur les grils destiné à attirer les gourmands, les musiques des carrousels, le nasillement suppliant des Tziganes qui balaient le sol de leurs coque­licots en papier, le coup de gueule rauque des montreurs d’ours et les grognements de leur élève, le beuglement des boeufs fatigués, les bénédictions glapissantes des sorcières à qui on avait donné un sou et les gémisse­ments traînés de celles à qui on en avait refusé, formaient un spectacle d’un naturel et d’un mouvement fraîchement spontanés, pareil à un dessin sans repentir et d’une ins­piration sans arrière-pensée.

Agitation populaire d’une part. Opulence luxueuse de l’autre. Les boyards, richissimes propriétaires terriens, délèguent l’exploitation de leurs domaines pour mieux étaler leurs ors à Bucarest. En 1824, un voyageur français, le comte de Lagarde, est l’hôte de l’un d’entre eux, Brancovan Bassaraba, descendant de l’illustre famille de princes de Valachie [4]:

Avant de se mettre à table, des domestiques dans des cos­tumes de différentes nations, apportèrent de l’eau dans des bassins de vermeil, on se lava les mains avec des savons de toute espèce, puis nous nous assîmes dès que le maître nous en eut donné l’exemple.

Je ne t’envoie pas la carte des mets dont les uns furent turcs, d’autres allemands, beaucoup valaques et russes, mais en telle profusion qu’ils prouvaient autant d’opulence que de manque de goût. Selon l’usage, chacun porta la main au plat ce qui est plus cordial que propre; mais il fallut bien m’y conformer ou me résoudre à rester à jeun. Au dessert, par une marque par­ticulière de considération, le boyard m’envoya les pépins des pommes qu’il avait mangées, puis on fit passer les vins de l’Archipel, de l’hydromel de vingt ans, le Tokay, et après quatre petites heures de cette séance gastronomique, on se relava les mains, la bouche, la barbe; on se couvrit d’essences, et l’on passa enfin au salon.

Dans cette capitale qui s’exprime plus volontiers en français qu’en toute autre langue, salamalecs et parfums évoquent davantage l’Orient que l’Occident. Qui sont-ils donc, ces princes et ces boyards qui règnent en maîtres sur Bucarest et semblent écartelés entre leurs aspirations occidentales et leurs allégeances orientales ? Tous ou presque sont d’ascendance phanariote. Le Phanar est un quartier de Constantinople, « propriétaire » en titre de la Moldavie et de Valachie roumaines, un quartier peuplé de princes d’origine grecque, fidèles à l’Empire ottoman mais de religion orthodoxe. Ils sont cultivés, ambitieux, souvent cupides. C’est à eux que la Sublime Porte confie l’administration des provinces roumaines. Spoliation serait un terme plus approprié. Pour obtenir leur charge, les princes phanariotes paient au Sultan des sommes astronomiques, qu’il leur faudra bien récupérer sur le terrain, avant qu’un coup de palais les chasse ou les décapite.

De Constantinople, les Phanariotes apportent à Bucarest les coutumes orientales. C’est donc à l’orientale que se comportent, en cascade, leurs vassaux et obligés : boyards, marchands, artisans. On se dirait sur les rives du Bosphore !

Pourtant, s’ils sont cupides et parfois sanguinaires, les princes phanariotes sont souvent cultivés. Ils veulent laisser la trace de leur pouvoir et de leur richesse. Nicolae Mavrocordat entreprend la construction du monastère et du palais de Vacaresti. Alexandru Ipsilanti crée un plan de la ville et invente l’urbanisme bucarestois, détourne le cours de l’Arges responsable d’innombrables inondations, installe le réseau d’eau potable.

Dans la vie quotidienne, les riches Bucarestois n’ont d’yeux que pour Constantinople. On se salue à l’orientale, on arbore soieries et fourrures, on se délecte de mets turcs ou grecs, moussaka, pilaf, baklava et loukoum. Même en matière de café, la pratique suit le cours de la mer Noire plutôt que celui du Danube : loin du café suave agrémenté de crème vaporeuse tel qu’on le consomme à Vienne, le café roumain est la copie conforme du café turc, poudre torréfiée mélangée à l’eau pour la cuisson, breuvage préalablement sucré et versé sans filtre dans une tasse qu’il ne faut en aucun cas remuer. Mais le café est réservé aux riches. La rue, elle, n’est pas aussi distinguée et, en 1846, les visiteurs[5] évoquent l’omniprésence de ces chiens errants au secours des quels volera Brigitte Bardot, un siècle et demi plus tard :

Les chiens, tolérés pendant longtemps, je ne sais dans quel but, peuplèrent le pays d’une façon des plus désastreuses. Les grandes villes, Bucarest particulièrement, en furent infestées. À l’époque où j’y étais, ils se promenaient auda­cieusement par les rues et venaient, affamés par de longs jeûnes, chercher querelle à tous les passants. Un relevé statistique porta leur nombre à 30.000. Sortait-on à pied, sans bâton, aussitôt un bouledogue pelé, desséché, hargneux, se roulait à vos pieds, en hurlant, et il était rare que ces menaces ne fussent suivies d’un coup de croc. D’un autre côté un mâtin efflanqué, osseux, le poil hérissé, survenait, traînant dans sa gueule une pièce de viande dérobée à l’étal d’un boucher. De là collision. Le bouledogue et le mâtin se regardaient l’oreille droite, l’oeil enflammé, la bave aux babines, puis, courant l’un sur l’autre, ils s’attaquaient avec rage, se ruaient dans vos jambes, attiraient par leurs aboiements d’autres chiens et ces tyrans de la rue vous faisaient souvent servir de pâture à leur insatiable voracité.

Bucarest, cité orientale ? Certes. Mais l’histoire se met peu à peu à remettre l’église au milieu du village et Bucarest au milieu de ses trois grands voisins et – pas toujours – amis : Turquie, Russie, Europe occidentale. De 1829 à 1836, la Russie occupe les provinces roumaines, un peu pour les protéger des Ottomans, beaucoup pour étendre son pré carré. Le général Kisseleff ne se contente pas de mettre les Bucarestois au pas en instituant un Règlement Organique, il les oblige à marcher droit, au propre comme au figuré. Il ordonne en effet la construction d’une longue avenue rectiligne, assez analogue à nos Champs-Elysées, avec ses rangées de marronniers et de tilleuls ainsi que l’Arc de Triomphe, copie de celui de Paris, qui marque l’une de ses extrémités. Aujourd’hui encore, reconnaissants de leur avoir ainsi offert une alternative aux lignes et aux desseins toujours courbes hérités du monde ottoman, les Bucarestois continuent d’appeler cette belle perspective la Chaussée (Sosea) Kisseleff.

Mais Kisseleff, qui deviendra plus tard ambassadeur à Paris, a lu Voltaire et parle français, comme l’aristocratie russe et comme, bientôt, la bonne société roumaine. A Bucarest, le consul de France note [6]: « La vie orientale qui s’en va et l’européenne qui la remplace se côtoient et se succèdent ici comme dans un panorama ».

De l’Ouest ne parviennent pas que les modes vestimentaires et les carrosses de luxe. Les idées font aussi leur chemin. Le français remplace peu à peu le grec dans la société lettrée. La Révolution de 1848 trouve un énorme écho dans l’intelligentsia roumaine. En 1852, on inaugure le Théâtre National, conçu pour faire éclore les idées nouvelles et les talents roumains. Un rôle qu’il tiendra jusqu’en 1944 où il sera anéanti par les bombardements allemands.

« Un leu pentru Ateneu » (Une pièce de monnaie pour l’Athénée). C’est grâce à une immense et fervente collecte populaire qu’est finalement construit en 1888 l’Athénée roumain, inspiré des temples grecs, où vont se succéder concerts et conférences. Le plus célèbre des musiciens roumains, Gheorghe Enescu, y dirige à dix-sept ans son « Poema romana », qu’il vient de donner à Paris. Entre-temps, le Conservatoire, l’Université, l’Académie ont vu le jour dans ce qui est aujourd’hui le centre historique de Bucarest. Style néo-classique plutôt lourd et finalement accablé par la construction quasi-simultanée, au temps de Ceausescu, du nouveau Théâtre National et de l’Hôtel Intercontinental !

C’est dans ce décor XIXe que Bucarest va vivre jusqu’au seuil de la Seconde Guerre mondiale ses années les plus fastes, celle de la monarchie et de l’indépendance. Nous revendrons sur la vie de ce Petit Paris roumain dans les chapitres consacrés aux rois et à leurs « reines de cœur [7]». Mais cette première incursion dans la capitale roumaine ne serait pas complète sans le triste, coûteux et grotesque épisode du « Palais de Ceausescu ».

Le 25 juin 1984 débute en grande pompe la construction de la Maison du Peuple. Un projet pharaonique, qui va mobiliser plus de 20.000 ouvriers se relayant jour et nuit, quinze années durant, jusqu’à la chute du Conducator qui, par-delà la mort, aura réussi son pari, modeler Bucarest à son image. En effet, ce « joyau du socialisme » coûterait presque aussi cher à détruire qu’à édifier et, de toute manière, cela ne ferait pas renaître le Bucarest d’avant, l’équivalent de trois arrondissements de Paris, anéanti par le caprice d’un seul homme. En quinze ans, trente églises ont été détruites, dix autres déplacées, 40.000 personnes ont été expulsées. Ainsi naquit, fierté suprême, le deuxième plus grand bâtiment du monde (après le Pentagone, édifiant parallèle !). 45.000 mètres carrés au sol, soit 330.000 mètres carrés « habitables » répartis sur une demi-douzaine de niveaux,  des salles grandes comme autant de terrains de football, des lustres de cristal dont un seul pèse quatre tonnes et, finalement, 40% du PIB[8] engloutis chaque année pendant quinze ans pour un édifice démesuré, laid, malpratique et qui n’a pas fini de coûter au contribuable. Désormais, il abrite en effet le Sénat et la Chambre des députés. Abriter est d’ailleurs un terme excessif puisqu’à l’automne 2005, les premiers parlementaires installés dans leurs bureaux ont dû installer un parapluie entre le plafond et leurs dossiers…

L’eau fait en revanche cruellement défaut sur les « Champs Elysées » roumains – c’est ainsi que les Bucarestois nomment, par dérision ou vanité, le Boulevard de la Victoire socialiste, devenu après 1989 l’Avenue de l’Union. Une artère monumentale longue de 3,9 kilomètres, que Ceausescu avait voulue plus large, deux mètres, que la célèbre avenue parisienne. Huit bassins y ont été installés, qui symbolisent les huit Régions de Roumanie. Ceausescu avait exigé des jeux d’eau dignes de Versailles. Hélas, les fontaines sont vides, les jets sont en panne quand l’éclairage fonctionne, à moins que ce ne soit le contraire… Pourtant, chaque année, des milliers de touristes font un détour obligé par le Boulevard et le Palais. Il est vrai que Bucarest de regorge pas de monuments inoubliables et qu’ici au moins, il y a de la place pour les autocars.


[1] Marthe Lahovary cite par Paul Morand in “Bucarest”, Plon 1935

[2]  « Bucarest », op. cit., p.125-126

[3] Bucarest, Paul Morand, p.127-128

[4] In « La Roumanie vue par les Français d’autrefois », Ed. de la Fondation culturelle roumaine, Bucarest 2001

[5]  Stanislas Bellanger in « La Roumanie vue par les Français d’autrefois », op. cit.

[6]  In Istoria Bucurestilor, Constantin Giurescu, 1979

[7] Titre du livre de Guy des Cars consacré aux aventures romanesques des monarques roumains et de leurs égéries plus ou moins officielles…

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