Anarchiste espagnole inculpée pour trafic d’armes, Martina est au secret dans une prison genevoise. Jean-Christophe, jeune délégué de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, la fait libérer en trois semaines. De leur rencontre naît l’amour-révolution.
Pour faire pièce à l’ordre d’expulsion qui la frappe, il lui propose de l’épouser. Quelques mois plus tard, Corina et Melia, jumelles blondes et rieuses, voient le jour mais la révolutionnaire étouffe dans la morne quiétude genevoise. Le jour de Pâques, elle passe la frontière en emmenant les enfants. Depuis lors, on les a vues avec la demi-douzaine de guérilleros qui, à Barcelone, composent la famille de Martina. Puis elles sont passées au Canada, chez une militante féministe prônant la maternité sans père. Elles ont sans doute fait un crochet par Mexico avant de disparaître complètement.
Corina et Melia suivent-elles partout avec leur mère activiste ? Participent-elles de loin, à quatre ans, aux attaques de banques et la fabrication des cocktails Molotov ? Faudra-t-il qu’un jour, un vieux délégué de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme les arrache aux griffes d’une quelconque justice latino-américaine ?
Ce roman est librement inspiré d’une histoire vraie. Trente ans après sa publication, l’auteur a choisi de modifier l’identité des personnages et d’occulter les documents d’époque liés à cette affaire.
Alex Décotte.
- Vive le tout à l’égout !
- Martina n’a pas esquissé un sourire
- Les inculpées ont été informées de leurs droits
- Jamais elle n’avait autant fait la révolution
- Vingt-mille et tu paies la croûte à midi…
- Au beau milieu des civils, des innocents, des enfants
- Ils avaient parlé d’enfants au pluriel
- Il confectionne une table à langer
- Son passeport suisse l’aiderait
- L’amputation d’un des parents
- Ils ont garé la voiture au bas des Ramblas
- Rue du Pré-aux-Moines