Passé Toulon, qui conserve sa particularité de port militaire après avoir été, au temps des Romains, le principal pourvoyeur de pourpre des empereurs et, au temps de la Révolution, l’occasion pour un petit capitaine nommé Bonaparte de s’illustrer contre les Anglais, on s’engage sur les corniches des Maures et de l’Esterel. Le Lavandou, Cavalaire, St-Tropez, St-Raphaël, Anthéor, autant de noms qui évoquent, pour l’amateur de paysages ou de séjours balnéaires, la promesse de vacances idylliques. Las! Ces régions sont prises d’assaut, les hôtels affichent complet, les locations atteignent des prix vertigineux, les campings débordent et, aux dates de grands entassements, l’eau si belle de la Méditerranée devient impropre à la baignade! Pour le visiteur avisé, inutile de renoncer à cette région si convoitée. Il suffit de choisir un séjour en mai, juin ou septembre, et de prendre la précaution, en logeant dans le calme de l’intérieur des terres, de se rendre à la mer le matin. Le littoral est alors quasiment rendu à sa virginité originelle…