e. Les montagnes provençales

 

039 Village montagne SCAN0145~1

Cette succession d’événements géologique déter­mine l’aspect géographique de la Provence con­temporaine. Ainsi, à l’intérieur d’une entité pro­vençale aux limites assez bien définies (Rhône, Méditerranée, Alpes Maritimes, nord de la chaîne du Ventoux / Montagne de Lure) cohabitent des reliefs et des microclimats très différents.

La haute-montagne appartient, de fait, aux contre­forts des Alpes. Les altitudes y sont telles (3051 m au mont Pelat) que l’essentiel de la vie est limité aux vallées. Seuls, les bergers, chasseurs et alpi­nistes s’aventurent, à la belle saison, à proximité des sommets. Les hivers sont rudes et la seule ressource, exception faite des pâturages d’été, est constituée par les bois.

A la différence des massifs alpins de Haute-Provence, souvent orientés nord-sud à l’image des Alpes et intriqués de manière complexe, les mon­tagnes typiquement provençales sont de structure simple. Le Ventoux (1912 m) et la montagne de Lure (1827 m) constituent en fait une seule et même chaîne orientée est-ouest, interrompue seu­lement par la coupure de Sault. Les Maures et l’Esterel, obstacle rocheux auquel se heurte la Méditerranée, ont des altitudes plus modestes (780 m au signal de la Sauvette, 616 m au mont Vinaigre), même si le franchissement en reste ardu. Le Lubéron, qui limite au nord la grande plaine provençale, culmine à 1125 mètres. Quant à la chaîne de la Sainte-Baume, à la montagne Sainte-Victoire ou à la chaîne des Alpilles, elles présentent certes des reliefs vifs et hardis mais n’apparaissent que comme des accidents de taille limitée dans une Provence où prédominent la plaine et les collines.

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