Ce qui devait arriver arriva, les deux hommes se rencontrèrent, dégainèrent et Napoléon tomba, baigné dans son sang. Ce n’était pas encore assez pour le père outragé qui, allumant un grand feu, y jeta le corps de son ennemi. Traduit en cour d’assises, l’assassin fut remis en liberté. Il ne restait plus à Jean-Camille Nicolaï qu’à se venger. Le 14 juillet, alors qu’il se rend aux festivités républicaines organisées à Porto-Vecchio, le père assassin tombe raide mort, atteint de deux balles, dans les bras de gendarmes atterrés.