Parvenir à cet âge sans avoir jamais posé le pied sur le sol arménien ? Impardonnable ! Au seuil des trois quarts de siècle, je restai donc sans pardon jusqu’à ce jour d’automne 2018 où le hasard me projeta sans préambule sur cet infime et immense éclat d’histoire et de passion.
Arnavour, attendu à Erevan au Sommet de la Francophonie, venait à Paris de lever les talons sans crier gare. Dans les taxis, dans les échoppes et jusqu’à l’aéroport de Zvartnots, ses chansons s’immisçaient partout. Ce n’était après tout que justice. Comme tout un chacun ou presque, je ne connaissais de l’Arménie qu’Aznavour et le génocide. Un peu court !
J’ai donc décidé de rattraper mon retard, d’expier ma faute. Je suis reparti pour l’Arménie en 2019. J’y retournerai en 2020. En attendant, voici mes premiers coups de coeur, mes premiers coups de soleil…