Macao, un vendredi matin. La navette rapide vient de m’amener de Hong-Kong, en moins d’une heure. Je monte dans l’autobus équipé de deux jeux de plaques d’immatriculation, l’un de l’enclave portugaise, l’autre de Chine. Sont déjà installés, appareil photographique sur le ventre, une bonne quinzaine d’Américains, une Française, deux Espagnols et quatre Asiatiques portant riche, sans doute des Chinois établis quelque part en Asie du Sud-Est. Tous touristes.
Rideau de fer, connais pas. Les formalités de douane sont légères, les fonctionnaires souriants et débonnaires. Ni barbelés, ni miradors. Mais une tasse de thé offerte à chacun, tandis que le chauffeur remplit un formulaire pour l’autobus et qu’une famille américaine se fait photographier sous le portrait de Mao.