Le premier à saluer mon retour fut le ramoneur. Jean Petitjean pour les intimes. Non qu’il me voue un culte particulier, mais parce qu’à son avis il était grand temps de décrasser la cheminée. Ces retrouvailles étaient de bon augure. Un porte-bonheur à domicile. Je lui ai dit que je l’appellerais dès que j’aurais un moment. Un mois plus tard, je ne lui ai toujours pas fait signe. La cheminée s’engorge. Et je reprends l’avion dans moins d’une heure.