Bucarest, place Amzei. Restaurant Harbour. Ils sont là, côte-à-côte. Beaux. Presque appétissants. Je les observe de trois quarts arrière, dans ce café dont les baies sont largement ouvertes pour laisser passer un peu d’air et apaiser, timidement, la touffeur du dehors. Le tenancier a fait installer une batterie de brumisateurs qui envoient à intervalles réguliers des nuages perlés et rafraîchissants. On pourrait se croire en Bretagne.