Love Connection

Retour vers Nouvelle Orléans, serons en retard pour le rendez-vous avec Georges Reinecke. Arrêt à Henderson, au bord du bassin Aftchafalaya. Le patron du café,  Angelle, parle français avec un accent cajun à couper au couteau. D’autres vieux aussi. Mais le frère du patron, plus jeune, peine davantage avec le cajun et choisit l’anglais. Un touriste québécois est là, qui se demande si sa langue sera mangée chez lui comme elle l’est ici par les Red Necks.

Promenade dans les bayous, près de l’allée suspendue de la double autoroute. Castors, crocodiles, aigrettes américaines, pélicans. Puis suite du voyage en descendant le Mississipi au plus près. Pauvre. Sauf bien sûr la plantation Nottoway. Je ne fais pas la visite avec Rodica. Ras le bol d’entendre évoquer cette richesse passée, sans un mot, jamais, pour les esclaves et leur condition.

Plus loin, alors que la nuit tombe, passage devant une autre maison coloniale,
plus ouverte, plus belle mais fermée à cette heure, Oak Alley, une trentaine de chênes immenses et sans doute plus que bicentenaires. Splendide.

A la nuit, traversée du Mississipi sur le ferry, atmosphère intéressante. Rive gauche, raffinerie sucrières immenses. Puis long chemin dans le noir et approche de la Nouvelle Orléans. Finalement, nuit dans un motel proche de  l’aéroport , c’est apparemment le seul lieu possible en-dehors du quartier français.

Le soir à la TV, « Love Connection », faux tribunal avec vrais plaignants et vrai juge, affaire de robe de mariée achetée par une dame qui se croyait déjà épousée, mais finalement abandonnée par son compagnon. Sordide.

 

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