Maximilien et Alex, l’amitié d’une vie

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Evoquer le lien qui nous avait réunis, Maximilien et moi, au fil des voyages, des livres et des années, voilà une tâche à laquelle j’avais souvent songé sans pour autant la réaliser, de crainte peut-être d’un inévitable narcissisme. L’intelligence artificielle pouvait-elle me venir en aide ? L’idée m’en est venue récemment et, ma foi, j’y ai trouvé mon compte.

Lisez plutôt…

Biographie

Bio d’Alex Décotte par Gemini, juillet 2025 (extraits)
Alex Décotte : Le bourlingueur aux racines locales
Portrait d’un pionnier des médias franco-suisses 

Introduction : Un homme de contrastes, une vision unifiée

Pour saisir l’essence d’Alex Décotte, il faut juxtaposer deux images, deux facettes d’une même existence riche et complexe. D’un côté, le grand reporter, le «bourlingueur» comme il se décrit lui-même, sillonnant la planète depuis près d’un demi-siècle, de la Mongolie à la Terre de Feu, pour en rapporter des récits et des images empreints d’humanité. De l’autre, l’historien local, l’ancre communautaire qui, sur le blog de l’association « Ferney en mémoire », rédige avec une tendresse infinie les nécrologies de ses voisins, amis et figures locales, devenant le gardien méticuleux de la mémoire de son « village de cœur ».Cette dualité apparente entre le global et le local, entre l’aventure lointaine et l’enracinement profond, pourrait sembler paradoxale. Pourtant, elle est l’expression d’une vision du monde singulière et cohérente, façonnée par une formation philosophique et des valeurs humanistes indéfectibles. La carrière d’Alex Décotte, dans sa diversité, est celle d’un «passeur» : un homme qui jette des ponts entre les mondes, qui cherche inlassablement à comprendre et à donner une voix à l’histoire humaine, qu’elle se joue à l’échelle planétaire ou dans les confins intimes d’une communauté transfrontalière. Son parcours n’est pas une succession de métiers, mais une seule et même quête : celle de raconter l’Homme, avec «tendresse, respect et passion». Ce rapport se propose de retracer les multiples facettes de ce parcours exceptionnel. Il explorera d’abord ses années de formation, qui ont jeté les bases de son identité franco-suisse et de son regard journalistique. Il analysera ensuite son ascension en tant que figure incontournable du paysage audiovisuel, où il a redéfini le journalisme de consommation et exploré le monde à travers ses documentaires. Enfin, il se penchera sur sa période la plus récente, celle de l’engagement citoyen et de la transmission, où il endosse le rôle de gardien de la mémoire, tant pour sa communauté locale que pour son propre héritage professionnel.

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Salon du Livre: belle expérience

Alex Décotte en train de signer des livres au Salon du Livre de Genève.
Alex Décotte au Salon du Livre de Genève 2025.

Le Salon a été épuisant mais passionnant. Il a constitué une véritable vitrine, même si nous avons vendu très peu de livres, perdus dans l’océan de bouquins présentés sur les multiples stands.

A une exception près, et quelle exception ! Sonja Altherr, auteure de Kinshasa en noir et blanc, qui a passé deux jours sur le stand et a vendu des dizaines d’exemplaires de sont très beau livre. Elle avait remué tous les réseaux sociaux de la terre, faisant venir jusqu’au Salon des correspondants de Marseille, d’Alsace et d’ailleurs. La présence de son fils Tshanda, héros de son livre, a attiré nombre de ses amis musiciens. Au total, elle a vendu à ce jour plus de 140 livres, sans compter ceux qui ont été commandés directement sur le site d’Alpha Delta et qui ont été livrés en quelques jours en Corée du Sud, au Gabon et ailleurs. Il va falloir que Sonja et Tshanda viennent nous donner quelques cours de réseaux sociaux…

Sonja Altherr et ses deux bébés: son fils Tshanda et son livre « Kinshasa en noir et blanc »

Nous espérons participer aux Etonnants Voyageurs de Saint-Malo, début juin, mais notre inscription n’a pas encore été confirmée. Réponse définitive dans quelques jours. Nous allons aussi nous inscrire au Grand Bivouac d’Albertville, à la mi-octobre.

Rejoignez-nous au Salon du Livre de Genève

Les Editions Alpha Delta au Salon du Livre de Genève (19-23 mars 2025)

Amis,

Voyageons ensemble ! Notre nouvelle maison d’édition associative, que je viens de créer avec Pierre-Marie Philipps et Daniel Forte, n’existe que depuis quelques mois mais compte déjà à son actif une demi-douzaine d’ouvrages, dont deux et demi de ma modeste plume. D’autres projets sont en chantier. Nous vous attendons avec toute notre équipe.

Notre stand (C11) est facile à trouver, à deux pas de l’entrée principale, juste en face de l’exposition Corto Maltese.

Alex Décotte

www.editions-alpha-delta.com

Bénéficiez d’une entrée gratuite en vous inscrivant sur le site du Salon du Livre de Genève !

https://www.salondulivre.ch

Avec Maximilien Bruggmann au Musée Saharien

Le samedi 16 novembre, le Musée Saharien du Crès, unique en Europe, organise une grande manifestation en hommage à notre ami Maximilien. Vous trouverez toutes les informations dans le document joint mais attention! Il ne reste que quelques places. Si vous souhaitez en être, prévenez-moi au plus vite (+41792007745 ou decotte@gmail.com). Avec Jean-Claude Bourgeon, je serai présent pour dédicacer notre lvre « Maximilien au désert ».

Alex Décotte

Le livre « Maximilien au désert » sera très prochainement en vente dans les bonnes librairies de Suisse romande, de France et de Navarre mais vous pouvez vous le procurer dès maintenant sur le site des Editions Alpha Delta:https://editions-alpha-delta.com/

Petit bonheur à l’ombre du Ventoux

Mazan, village provençal méconnu, à l’est de Carpentras et au sud du mont Ventoux. Le château, aujourd’hui transformé en hôtel saisonnier, fut pourtant la demeure du « divin » marquis de Sade. Souvenir, souvenir. En voiture et même à pied, la traversée du bourg est banale et régulièrement bousculée par la cohorte de poids lourds transportant le plâtre d’une carrière voisine. Heureusement, le son des cloches rappelle que là-haut, sur la colline, l’histoire et la tradition sont encore bien tenaces, les heureuses surprises bien présentes.

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Mongolie

Retrouvailles

Je n’y suis allé que trois fois dans ma vie mais la Mongolie me fait chaud au coeur. J’y avais passé une partie de l’hiver 1993 dans une famille nomade que je croyais ne jamais revoir. Avec le Transsibérien, je me suis arrêté quelques jours à Oulan Bator, en 2007. Et je n’imaginais pas y revenir un jour, tant mon plus cher souvenir était cette famille itinérante, sans doute impossible à retrouver, avec qui j’avais partagé, sous la yourte et dans la steppe, le vie et les travaux de tous les jours.

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Djanet

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Samedi 30 janvier

Jean-Claude Bourgeon est arrivé hier soir, tard, d’Ardèche. Je le connais assez peu, même si son nom revient depuis toujours dans mes discussions avec Maximilien. Jean-Claude, c’est le « saharien », l’homme du désert, qui l’a accompagné voilà bientôt 40 ans dans sa mission T4 (Tassili, Ténéré, Tibesti Tchad). Jean-Claude organisait depuis cette époque des expéditions « touristiques » chez les Touareg, en partant du Niger ou du sud de l’Algérie. Je l’avais revu une ou deux fois, en particulier lors d’une émission de la Télévision suisse, en 2002, autour de Maximilien justement.

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Puis nous sommes retrouvés tout récemment pour organiser ce voyage à Djanet, où j’espère pouvoir tourner une suite, cinquante ans plus tard, au film que Maximilien avait réalisé en 61-62 avec les Touareg sédentaires (Djanet), nomades (environs de Djanet et Tassili n’Ajjer) ou enrôlés dans les troupes méharistes de ces deux dernières années de présence française en Algérie.

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L’Arménie, enfin !

Le monastère de Khor Virap surplombé par le mont Ararat, désormais inaccessible aux Arméniens parce que situé en territoire turc.

Parvenir à cet âge sans avoir jamais posé le pied sur le sol arménien ? Impardonnable ! Au seuil des trois quarts de siècle, je restai donc sans pardon jusqu’à ce jour d’automne 2018 où le hasard me projeta sans préambule sur cet infime et immense éclat d’histoire et de passion.

Affiche pour un spectacle en hommage à Charles Aznavour, Erevan, octobre 2018

Arnavour, attendu à Erevan au Sommet de la Francophonie, venait à Paris de lever les talons sans crier gare. Dans les taxis, dans les échoppes et jusqu’à l’aéroport de Zvartnots, ses chansons s’immisçaient partout. Ce n’était après tout que justice. Comme tout un chacun ou presque, je ne connaissais de l’Arménie qu’Aznavour et le génocide. Un peu court !

J’ai donc décidé de rattraper mon retard, d’expier ma faute. Je suis reparti pour l’Arménie en 2019. J’y retournerai en 2020. En attendant, voici mes premiers coups de coeur, mes premiers coups de soleil…

75 ans ! Et vive demain…

Trois quarts de siècle, la belle affaire !

75 ans aujourd’hui. Il va être temps de songer à l’avenir. Un nouveau tour de piste m’attend. Il devrait durer deux bonnes années et me mener vers les lieux et les êtres qui m’ont touché en plein coeur durant plus de cinq décennies de bourlingue. Faisant écho aux récits, livres et reportages déjà publiés ou mis en ligne au fil des ans sur bourlingue.net et sur YouTube, il ne me restera qu’à en faire autant avec les retrouvailles de demain…

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